Réuni avec son ancien chef mécanicien, Gerloff vise un cap en 2026 :« Nous devons nous mettre autour de la table et voir ce que nous pouvons améliorer »
Le Texan affiche une belle motivation avec le retour de son ancien chef mécanicien.
À l’aube de sa deuxième saison avec l’équipe officielle Kawasaki, Garrett Gerloff (Kawasaki WorldSBK Team) a pris la piste lors de la première journée d’essais organisée après la fin du Championnat MOTUL FIM World Superbike 2025. Parmi les nouveautés en vue de 2026, le #31 retrouvait son nouveau chef mécanicien, Les Pearson. Le duo travaille à nouveau ensemble après avoir déjà collaboré du temps où l’Américain roulait chez Yamaha et BMW. L’équipe espère que ce retour apportera l’expertise nécessaire pour replacer Kawasaki dans la lutte de tête la saison prochaine.
DUO DYNAMIQUE : « J’apprécie vraiment la capacité de Les à pousser pour obtenir ce dont j’ai besoin en tant que pilote, même si cela paraît peu conventionnel »
Sa première année en vert n’a pas été à la hauteur de ses attentes, même si Gerloff a parfois retrouvé sa pointe de vitesse habituelle. Si l’équipe n’avait pas beaucoup de nouveautés techniques à tester, le plus grand changement concernait le staff. Pearson et Gerloff ont bâti au fil des années une relation solide, depuis leurs années communes chez Yamaha, jusqu’en 2023. « Pas grand-chose à tester en soi, la vraie nouveauté, c’est que j’ai un nouveau chef mécanicien, Les Pearson, avec qui je travaillais déjà chez Yamaha et BMW, a-t-il expliqué. Je suis très heureux de l’avoir à nouveau à mes côtés. Il apporte beaucoup de connaissances et de bons retours, et nous avons déjà connu le succès ensemble. Je suis content que l’équipe nous fasse confiance. Maintenant, il faut simplement qu’on retrouve nos automatismes. Il a beaucoup de choses à analyser, il n’est arrivé que la veille au soir et doit encore se familiariser avec toutes les données de la moto. Nous allons probablement essayer des choses, lancer des idées, voir si ça nous donne une direction. L’an dernier déjà, je poussais pour qu’il vienne. J’aimais bien Pietro, ce n’était pas un problème de compétence ou de relation, mais j’apprécie la façon dont Les sait obtenir ce dont j’ai besoin en tant que pilote, même si c’est peu conventionnel. Pour moi, c’est la meilleure option, et donc aussi la meilleure pour l’équipe et pour Kawasaki. »
Après la première journée d’essais, l’Américain d'ajouter : « C’était bien ! C’est agréable d’avoir à nouveau un visage familier, comme si on n’avait jamais arrêté de travailler ensemble. On collabore vraiment bien. Globalement, c’était une bonne journée. Dans les 15 dernières minutes, il était silencieux, en train de réfléchir à ce qu’on pourrait améliorer. Nous devons nous mettre autour de la table et voir comment progresser d’ici aux tests de janvier. On veut tout passer en revue pour trouver ce qui peut nous faire aller plus vite. »
AXES DE PROGRÈS : « J’aime la moto, je pense la piloter correctement, mais je dois trouver des améliorations pour en tirer le maximum »
En parlant des éléments concrets de la ZX-10RR à améliorer, Gerloff a notamment insisté sur la vitesse en courbe. En termes de vitesse pure, l’Américain a battu plusieurs records, comme cette saison à Most avec 309.3 km/h, soit 4 km/h de plus que le deuxième meilleur temps. Mais selon lui, corriger ses points faibles (vitesse en virage et stabilité) sera la clé pour retrouver régulièrement le Top 5, qu’il fréquentait par le passé : « Pas de nouvelles pièces pour l’instant, mais je veux surtout gagner en vitesse de passage en courbe, c’est mon objectif principal. Cela dépend du grip à l’avant, qui m’a beaucoup limité en course. J’espère que nous trouverons quelque chose qui m’aide à résoudre ça, ainsi qu’à améliorer la stabilité et le contrôle des wheelings. J’aime cette moto, je pense bien la piloter, mais je dois trouver des solutions dans ces domaines pour en tirer tout le potentiel. »
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